dimanche 7 décembre 2008

position: essorage


Mi-décembre, la fatigue m'a envahie. Peu aidée dans ce travail prenant au-delà de ce que j'imaginais, je craque. Les cas difficiles nous les portons seuls mes collègues et moi-même. Les responsables se cachent derrière leur ordinateur et les nouveaux textes officiels à étudier de près! Pendant ce temps là il faut gérer la violence, la peine et les histoires glauques de nos élèves. Les relations sont conflictuelles et au plus haut de la hiérarchie on préfère ne pas savoir notre désarrois. la plainte est donc inutile. A la fin de l'année, si nos sommes trop fatiguées nous demanderons tous notre changement pur une autre structure. D'autres arriveront alors qui ne resteront pas plus longtemps que les précédents. Kleenex , voilà ce que nous sommes. Utilisés, essorés, usés, jetés...avec une impression d'inutilité. La conjuration des imbéciles reste la plus forte.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Comme dit un assureur en parlant des assurés à un collègue: "Nos intérêts ne sont pas les leurs."...
C'est exactement la même chose chez toi, où les intérêts des enseignants et des élèves divergent de plus en plus au fur et à mesure que ceux à qui on a affaire sont placés haut dans l'échelle hiérarchique.
A la Sécu c'est pareil, à l'hôpital idem et dans n'importe quelle grosse boîte itou.
Demande à l'actionnaire majoritaire de Total ou de BNP ce qu'il a à faire du contremaître sur une plateforme ou du guichetier qui refuse un découvert à un client...

Anonyme a dit…

nos supérieurs craignent leurs supérieurs ! se plaindre nourrit leur ego et ils nous écrasent et en rajoutent. Par contre, dénoncer gentiment leurs agissements à leur hiérarchie..... là, ils filent tout doux...... je l'ai testé et ça marche. Aujoird'hui, ma hiérarchie s'intéresse à mon travail.
bonne soirée à toi

Anonyme a dit…

je te comprends et je suis de tout coeur avec vous. Notre cher Président est en train de tout casser, l'hôpital, la poste...


«Etre complètement seul ne signifie rien d'autre qu'être complètement fou.»[ Thomas Bernhard ] - Extinction