lundi 18 juin 2007

un, deux, trois....soleil


Ils marchent au ralenti, suivent les instructions du mime, les mains sur une vitre imaginaire, ils avancent sans crainte dans un néant qui les amusent. Tout est prétexte à rire: l'envol de leur corps dans un ciel de salle de lutte,l'effort pour tirer l'amared'un bateau inexistant. Tout est prétexte à histoire. Ils font autre chose que ce que l'on attend d'eux. Ils sont déroutants. Ils semblent s'endormir sur place et tout à coup s'excitent à la moindre parole. On leur demande l'individualisme, ils se mettent par deux ou trois. Ils réinventent, comprennent autre chose. Ils se moquent, s'insultent en viennent aux mains et éclatent de rire. Ils m'interpellent, cherchent l'assentiment, se trompent et m'appellent maman, s'étonnent, rougissent et menacent celui qui ose rire. Ils ont quatorze ans et sont en classe théâtre.

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Et ça à l'air d'avoir un vrai succès !!!

Anonyme a dit…

je pense que ça doit être très bien, pour eux, ils se découvrent, Non ? Bonne journée !

Anonyme a dit…

Bien cette note, je ne sais comment commenter, impossible, mais bien le regard.

Anonyme a dit…

ah, tiens, marie je fais suite à un comm' de toi, chez moi, qui disait "j'ai identifié ta fille".
J'ai reçu ce mail hier soir, je te transmets :

C’est drôle ! le monde virtuel est finalement limité au monde réél !!
Je suis rentrée ce midi d’avignon. La cour d’honneur c’est classe !
Bises
lucie

madame arthur a dit…

Veinarde cette Lucie d'être aller à Avignon! J'ai failli y aller vivre il y a quinze jours et puis....attention au miroir au alouettes. Je resterai encore un peu là. Merci pour ton message Hello!

la méli-mélo a dit…

Avignon Marie c'est pas mal du tout... Ca te ressemble bien non, c'était toi ou ton nounours qui mutais ? Tu me raconteras ça en chat... Aller au fesival un jour un de mes rêves... Bises


«Etre complètement seul ne signifie rien d'autre qu'être complètement fou.»[ Thomas Bernhard ] - Extinction