mardi 29 mai 2007

retour


J'ai repris du thé, une cigarette, il fait un peu frais, je ferme la fenêtre. Par le bois de pins et la rue des soeurs, si je marche bien, j'en ai pour une heure. J'ai senti des gouttes, fallait s'y attendre, il pleut sur la route, j'ai même pas d'imper, aucune importance, c'est à toi que je pense.Sur le canapé j'ai laissé ta lettre , celle où tu disais je reviens, peut-être. Un peu de soleil sur la plage vide,du bleu dans le ciel , je marche plus vite. L'avenue déserte, la petite gare, neuf heure vingt sept , tu es en retard, j'ai pris le journal pour tromper l'attente, les nouvelles font mal, il est neuf heures trente. Une sonnerie brise le silence, le quai se remplit , finies les vacances! Les wagons s'arrêtent, et moi je t'attends, ça tourne dans ma tête.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

J'attendrai le jour et la nuit,j'attendrai toujours ton retour, le passe et coule,lentement tristement .... Bonne soirée !!

Anonyme a dit…

Partir, arriver, revenir. On n'a pas fini d'écrire ces moments d'émotions propres aux gares.
L'aèroport, c'est con et informel. Ou alors les tout petits, si ça existe encore.

Anonyme a dit…

Dire qu'on passe notre vie à partir, à revenir...

madame arthur a dit…

et à attendre...quoiqu'on dise ou fasse pour meubler


«Etre complètement seul ne signifie rien d'autre qu'être complètement fou.»[ Thomas Bernhard ] - Extinction