mardi 17 avril 2007

Prague N°2: Où répéter?Non pas là c'est la bibliothèque.

Impossible d'entrer dans ce saint des saints. Une corde empêche d'y pénétrer, idem pour l'autre pièce! Moralité, nous avons payé pour monter l'escalier, traverser un couloir contenant un cabinet de curiosités et un magasin de souvenirs! Grrrr! Les autres visites ont souvent été faites sur ce modèle. Je dirais que c'est...mmm...agaçant n'est-il pas?
C'est pas le tout les copains, il faut chanter maintenant, maizou, maizou? Bon pas de salle dans la campagne profonde, et si on le faisait au bar du village? Assentiment général. (tu parles Charles!) Nous partons à quelques adultes pour tâter le terrain et goûter la bière (nous sommes responsables de ce qu'ingurgitent nos ados tout de même!). Une affiche est placardée sur la porte: prsfctuv oubklrets 'pipiproblèm' jufte11 huhd . Ca tombe bien je n'ai pas envie d'aller faire pipi, c'est aimable d'annoncer que les toilettes sont bouchées (c'est extraordinaire cette langue tout de même, certains mots ressemblent au français, le reste ne doit pas être compliqué: aujourd'hui samedi 11 avril, les toilettes sont en dérangement. Bon il y a plus de mots en français mais on ne va pas chipoter. On s'installe, on commande en anglais-allemand bières pour les hommes et moi. Café (nes) pour les dames. On agrémente le tout d'un prosim retentissant (s'il vous plait piqué dans le manuel du parfait touriste) Le patron aussi gracieux qu'on ne peut pas l'être nous apporte la commande. On s'extasie (encore sur le prix) et on dit decouj pour dire merci (là c'est le délire car on dit des couilles). Les touristes en goguette ne se tiennent plus de joie. 2eme tournée pour tout le monde (histoire de vérifier un peu mieux la qualité de la bière). Re découj, rerires. Le patron flairant la bonne aubaine commence à esquisser un rictus. Bon ! On attaque! En anglo-allemand nous expliquons que la chorale voudrait chanter dans son bar. L'homme opine, c'est entendu (jusqu'à quel point? ). Il nous dit oui mais pas ce soir car il y a un concert. Il nous montre l'affiche sur la porte. Ah???? Il fait un concert et les gogues sont bouchées? Il n'est pas prévoyant ce mec. Il parle encore et enfin...nous comprenons 'pipiproblem', c'est le nom du groupe; OUAHHHH! la honte qu'ils disent les français! On aurait dû apporter les couches! ARF!ARF! Y'a des fuites! Les pauvres! Tu parles d'un nom! On rejoint le bercail. A la prochaine pour : un concert très chaud et une répet d'enfer!

3 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est sûr que ça surprend ! Enfin,c'est un témoignage de la présence de la culture française.
Tu sais, nous sommes une famille cosmopolite. Je suis de descendance ritale, ma femme française, j'avais un beauf: quarteron américain (ma soeur et lui sont décédés) et un beauf du côté de ma femme,algérien.j'ai des nièces métisées (au USA) et une nièce du côté de ma femme: franco-algérienne. Alors,les nationalités et les couleurs n'ont oas d'importance pour nous.Nous avons aussi une belle-fille canadienne !!

madame arthur a dit…

J'aime les mélanges, ma famille est ainsi faite aussi. Mon compagnon est moitié italien, les provinces françaises du Nord et du Sud se sont mélangées en Algérie . Puis , Qui? a fauté avec qui? mais certains d'entres nous frères et soeurs portent des traits qui pourraient être turcs. On s'amuse, on se pose des questions, car dans ma famille nous n'avons pas de racines .

Anonyme a dit…

ah... et en plus vous fréquentez Thomas Bernhard, bonnes fréquentations, pas super rigolotes, mais bien. Et Elfriede jelineck ?


«Etre complètement seul ne signifie rien d'autre qu'être complètement fou.»[ Thomas Bernhard ] - Extinction