jeudi 28 juin 2007
avaler des couleuvres
mercredi 27 juin 2007
histoires d'ados
lundi 25 juin 2007
insomnie
Une pétition
« Yohan ou cruelle justice » est le titre du livre que vient d’écrire Hélène Lavigne. Le drame qu’elle relate, par tous ses aspects, est profondément révoltant. L’enchaînement des faits et des responsabilités montre que, décidément, il y a des domaines profondément « malades et malsains » dans notre pays. Etre innocent mais subir une arrestation, une dénonciation, une accusation fantaisiste ou une simple suspicion peut, aujourd’hui, mener à la mort en passant par la prison.
Devant les carences terribles de la Justice face à la mort de Yohan, Hélène se bat de toutes ses forces pour que la vérité apparaisse. Il lui faut un immense courage et une volonté hors du commun tant la « machine » Justice peut être lourde lorsqu’elle est prise en faute.
Nous pouvons, nous, lecteurs de cet article et je l’espère nombreux lecteurs du livre d’Hélène Lavigne, peser pour que l’enquête soit réouverte et puisse enfin aboutir. En ce sens, je vous propose de signer la pétition. Et, à ce propos, je voudrais demander à tous les sites amis de diffuser ce texte et de proposer à leurs lecteurs de venir signer la pétition sur altermonde. Plus nous serons nombreux à signer, plus il y aura de chance pour que l’enquête reprenne sérieusement et aboutisse.
Si, d’aventures, un journaliste de médias nationaux lit cet article, je lui demande d’avoir le courage de proposer un reportage afin d’aider Hélène dans son combat pour la vérité et la justice. De même si, vous, lecteur, vous connaissez un journaliste, faites le geste de lui en parler en espérant que lui-même en parlera à sa rédaction.
De tels faits doivent être mis sur la place publique. Non seulement, c’est une question de justice pour Hélène et pour les frères de Yohan, mais de plus, chacun de nous, de nos enfants, peut être victime à son tour d’une telle horreur… il faut en être conscient.
Merci de ce que vous ferez pour Hélène et pour la mémoire de Yohan.
samedi 23 juin 2007
ça ne va pas tout seul!
Avec les femmes polonaises contre l’interdiction de l’avortement
Vivre la rue, Rien sans elles,
Le Mouvement Français Pour le Planning Familial vous invitent à rencontrer Alicja Tysiac et Nina Sankari à l’occasion de leur séjour dans le Finistère.
Film, débat, pique-nique et musique
18h, projection du documentaire, «Avortement : une bataille inachevée »- Etat des lieux de la situation en Europe-, suivie d’un débat.
19h 30, pique-nique, apporter un plat à partager
Que chacun et chacune vienne avec une boîte de NORLEVO, contraception d’urgence.
Alicja et Nina seront reçues à la Mairie de Brest,à 12h 30
Un nouvel « ordre moral » en Pologne
L’avortement était un droit en Pologne. Il a été supprimé en 1993.
Depuis il fait l’objet d’un marchandage constant entre l’Eglise et les gouvernements, limité aux femmes qui risquent leur vie en accouchant ou qui ont été violées. La loi polonaise sur l’avortement est aujourd’hui une des plus restrictives d’Europe.
En avril 2007, l’actuel ministre de l’éducation, Roman Giertych, membre de la Ligue Polonaise des Familles (LPF), soutenu par l’Eglise Catholique, a proposé une série d’amendements de la Constitution visant à une interdiction totale de l’avortement. Il s’en est fallu de peu, une tentative qui cette fois ci n’a échoué que d’une trentaine de voix. Au pouvoir depuis 2006, le gouvernement des Frères Kaczynski, avec l’appui de l’Eglise, tente d’imposer des mesures législatives et constitutionnelles qui constituent des reculs pour les Droits humains et qui consolident la révolution morale entamée dans le pays.
Tout cela se passe dans le silence de l’Europe, qui tarde à réagir malgré les contradictions flagrantes de ces mesures avec les valeurs qu’elle affiche et les directives qu’elle préconise*.
Les Polonaises réagissent
Dès 1993 elles ont lutté pour regagner ce droit. Aujourd’hui c’est tout un mouvement qui prend de l’ampleur. Des associations de femmes, des syndicalistes se sont regroupés au sein du mouvement « Pro Choice ».
Alycja Tysiac, menacée de cécité en cas de troisième grossesse, n’obtient pas l’autorisation d’avorter, elle se retrouve quasi aveugle. Soutenue par le Planning Familial et le Mouvement « Pro Choice » Alicja a eu le courage de porter plainte contre le Gouvernement polonais, pour refus d’avortement thérapeutique, auprès de la Cour Européenne des Droits de l’homme. Elle a obtenu gain de cause.
Nina Sankari est une militante du mouvement « Pro Choice ».
Pour que le même droit de choisir d’avoir ou de ne pas avoir d’enfant soit garanti à toutes les Européennes !
Marche de solidarité, dimanche 24 juin
Trédudon Le moine, Monts d’Arrée, 11H 30
lundi 18 juin 2007
un, deux, trois....soleil
vendredi 15 juin 2007
Le Gouic
jeudi 14 juin 2007
Ministère du civisme et de la délation
mercredi 13 juin 2007
calculons bien......
60 mois x 6952 euros d'indemnités Et à l'issue des 5 ans , ils percevront "à vie" 20 % de ce traitement . 5 ans d'indemnité "chômage" pour les députés = parachute en or de 417.120 Euros. Mais pourquoi 5 ans ? C'est précisément le temps d'une alternance législative. .L'information sur la nouvelle indemnité "chômage" des députés ad'abord été révélée par "Le Canard Enchaîné" du 7 février 2007. Puis reprise et précisée par le Midi Libre le 1er Mars 2007. Curieusement à part ces deux médias, silence du côté des télés, radios ou des autres journaux. Pourquoi pas plus d'écho sur cette affaire ? Sans doute parce que cette loi votée en douce, l'a été à l'unanimité de tous les groupes politiques : UMP, PS, UDF et PCF. Pour chaque député non réélu les Français devront payer 417.120 Euros = 60 mois x 6 952 euros d'indemnités ! JL Debré avant de partir a fait voter une loi adoptée à l'unanimité et dans le silence complet afin qu'un député non réélu touche pendant 60 mois au lieu de 6 mois son indemnité mensuelle nette qui est à ce jour selon info sur site Assemblée nationale en net mensuel 5178 euros, brute 6 952 euros. Le total de 60 mois d'inactivité en brut mensuel coûtent 417180 euros par député non réélu ! Les indemnités attribuées aux députés ont été définies par l'ordonnance n° 58-1210 du 13 décembre 1958. L'indemnité de base est calculée "par référence au traitement des fonctionnaires occupant des emplois de l'État classés dans la catégorie présentement dite hors échelle.Elle est égale à la moyenne du traitement le plus bas et du traitement le plus élevé de cette catégorie", ce qui correspond au traitement d'un conseiller d'État ayant moins d'une année d'ancienneté dans son grade. S'y ajoute l'indemnité de résidence, comme pour les fonctionnaires, au taux de 3 %. Selon l'article 2 de l'ordonnance précitée : Soit net mensuel 5 177, 66 euros Avant de quitter la présidence de l'Assemblée Nationale, Bien entendu cette généreuse "indemnité chômage" est totalement inconditionnelle sans limite d´âge , et l'heureux bénéficiaire de cette jolie rémunération de 4 ans et demi, n'est tenu à aucun engagement quelconque, comme par exemple justifier de la recherche d'un nouvel emploi, d'une visite mensuelle auprès d'un conseiller ANPE, ou d'une activité justifiant cette "aide sociale", bref, tout ce qui est demandé à des chômeurs ordinaires.
Ressac
Ta tête roule sur mon épaule
La mer gronde et menace
N’écoute pas
Dors mon amour
Le monde appelle et hurle
Ton nom comme une insulte
N’écoute pas
Dors mon amour
Je tuerai les sirènes nues
Qui doucement t’emportent
N’écoute pas
Eveille toi mon amour
Le vent appelle au départ
Je ne crains plus tes colères
Ecoute moi
Eveille toi mon amour
La coque douce de mon corps
Protègera ton voyage
Ecoute moi
Regarde moi mon amour
Je serai bateau et vigie
Ile ancre et phare dans la nuit
Ecoute moi encore
dimanche 10 juin 2007
Raconte moi ta ville Meli
"Sur les boulevards les tilleuls encore chauds du soleil de l’après-midi embaumaient le sucre et le miel. On sentait la ville en été. Certains rentraient de leur soirée,..."
Je me sers de tes mots Méli pour faire ressurgir le souvenir de cette nuit dans ta ville. J'aurais aimé commencer mon histoire par "il était une fois "et y ajouter les quelques mots de ton com. J'aurais continué en racontant le bonheur d'une promenade à deux dans la soirée finissante de cette ville...Hélas ce serait oublier que je me promenais avec un ogre. J'avais voulu l'oublier aussi...Visite de la rue Ste Catherine en flânant, du temps dans une merveilleuse librairie dont j'ai oublié le nom, nos pas jusqu'au théâtre où il me raconta ce qu'avait été sa vie à cette époque. J'aimais tout, j'écoutais tout, je voulais tout. J'avais le privilège d'être à ses côtés, Celui que tout le monde craignait me donnait la main, me souriait, et ne disait que pour moi seule sa vie. Nous avons marché longtemps et vu tous les lieux de sa vie d'avant . J'aimais la ville,belle, colorée, bruyante. Je me souviens lui avoir dit, je ne sais pas pourquoi "cette ville est un peu pute: aguicheuse et misérable...Oui Méli ça sentait le sucre , le miel et déjà la pisse et les ordures chauffées par le soleil finissant. La nuit est tombée. J'ai vu mon compagnon se transformer en une sorte de brute sexuelle. Oubliés les jolis mots, les sourires qui cajolent. La grande main protectrice n'était plus que celle qui guide et impose, les yeux pétillants se sont durcis et sont devenus fixes, leur couleur transparente n'était plus que celle d'un marais glauque, sa voix est devenue presque nasillarde à force de demande et d 'exigence . Le bon gros géant m'a donné la nausée. C'était une bête avec laquelle je ne partageais plus rien. Ce qui aurait pu être un jeu était l'aboutissement d'un projet de pervers dans lequel je n'étais qu'un objet sexuel. Je me suis retrouvée petite fille, j'avais mal au ventre, je voulais rentrer chez moi, oublier, me cacher. De cette ville la nuit, j'ai connu la peur, les endroits sombres et insécurisants, les filles et les phares des voitures, les mots durs de celui qui exige. Je n’arriverai pas à finir l’histoire Méli, elle n'est pas jolie, pas drôle, elle traîne dans ma mémoire comme un mauvais rêve qui n’en finit pas…
jeudi 7 juin 2007
tous en scène!
mercredi 6 juin 2007
entendu sur France Inter
lundi 4 juin 2007
j'aurais voulu l'écrire
Les mecs tièdes sont à chier, à vomir, à oublier.Le mec qui vous dit de belle paroles, si chaudes que vous fondez, des mots sucrés enrobés de sérieux, du très sérieux, le mec qui vendrait des esquimaux aux esquimaux. C'est simple vous fondez. ....Je me dis c'est incroyable ce que j'ai envie qu'il me prenne dans ses bras. C'est stupide, j'ai le coeur qui tape et le ventre qui se dilate, puis se serres, faut que je me lève, que j'aille aux toilettes, me regarder dans les yeux, voir de quoi j'ai l'air. ...Et c'est reparti le manège, le premier soir, lui c'est pas comme les autres, il rit et les gens qui rient ne jouent pas de double jeu...Il rit et je me sens bien, tranquille, nature, envie de tout donner, de ne rien retenir, pas faire semblant...mais le truc, c'est que l'histoire s'arrête très vite. Déjà le lendemain, à sa façon de s'habiller, de se retourner, ses gestes furtifs pour mettre la chemise dans le pantalon, de dire, je t'appelle un taxi, avant d'avoir bu le café ensemble...Non, non, n'appelle pas, je vais marcher c'est bon, j'en trouverai un en marchant...il rit plus du tout, la moindre chose qu'il fait à de l'importance, il a plus le temps. Là vous avez le parachute qui vrille en torche, vous tombez de haut, vous avez tout donné le premier soir. Vous vous êtes racontée de la petite enfance à aujourd'hui avec force détails...Et vous tombez de haut quand il vous ramène à la porte en regardant sa montre le salaud, comme un rendez vous chez le gynécologue. Il regarde sa montre et vous prend dans ses bras sans vous embrasser, il vous serre fort, trop fort, limite claque dans le dos, deux, trois tapes, gentil gros chien et vous dit dans un souffle, à bientôt, j'ai ton numéro, je t'appellerai, ça veut dire, n'appelle pas, c'est pas la peine. Et vous savez qu'il sait déjà plus où il a foutu votre foutu numéro le petit con. Tout d'un coup, il a rapetissé, nettement moins beau, plus petit. Envie de lui mettre une gifle d'éducation....Digne , vous descendez les marches, envie de pleurer.....ça va passer...mais ça ne passe jamais complètement...
(histoires d'hommes-Xavier Durringer)
C'était un bon dimanche!
Ils m'ont dit:" Viens c'est la fête des voisins". Mais c'est pas mes voisins eux! "Viens tu chanteras, on sortira l'orgue de Barbarie, amène ton pique-nique"Bon, j'y vais alors. Moi j'adore les gens qui dansent, je m'imagine toujours un bal genre"hotel du nord", les fiancés qui rougissent, papa et maman qui valsent, les gamins qui crient. Bref, je n'ai pas encore compris après tout ce temps que ça n'existe plus. Chaque fois je me fais avoir, rien que pour voir un couple qui essaye maladroitement de valser et des mémées qui chantent. Ca n'a pas raté! Sono pourrie,discussion devant le bar, mémères qui te regardent comme si tu faisais le trottoir, applaudissements discrets. Heureusement mon vieux copain avait son sourire de tout va bien. Avec ça, il me fait faire n'importe quoi, il m'embringue dans toutes les galères. Les voisins ont profité de l'aubaine, bière et apéro à volonté, après quoi, ils sont rentrés chez eux. Encore déçue, la convivialité que j'imaginais n'était pas celle là. J'allais repartir en laissant le pique-nique aux copains, mais l'homme est arrivé avec fiston qui déménageait. Ils avaient faim...je suis restée.