Un matin, des trains dans des gares sales furieuses imprégnées de sueur et de l'encre des journaux, partir. Ça n'est pas le monde que je veux, c'est être vivante en lui et dans ma peau, c'est te connaître, c'est te chercher, c'est te perdre à nouveau et t'inventer dans les absences, te retrouver au hasard de rien assis là, sur un banc, les berges d'une ville.Ces yeux comme je les connais, ces yeux qui me regardent du rêve profond et cheveux en bataille, un peu languide un peu dangereux. Debout tu aurais toujours l'air d'avoir déjà l'idée de t'en aller.Partir dans l'ombre du rêve et les grandes nuits secrètes. A Paris dans la foule quand tu fermais tes yeux sous les miens tu m'accueillais contre toi comme dans le bois d'un navire, je m'y voyais ballottée et heureuse et très libre, des échappées fugaces illusoires. Je m'en fous : partir, partir, l'urgence ne se formule pas elle existe dans la peau, elle s'échappe aux portes de la nuit ouvertes dans les villes, les labyrinthes et les forêts . La vie comme un voyage et la vie immédiate, soudaine, violente, je prendrai tout, j'accueillerai tout, la vie comme un voyage c'est dans la peau que navigue d'abord ce désir fou du monde.
mercredi 9 mai 2007
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«Etre complètement seul ne signifie rien d'autre qu'être complètement fou.»[ Thomas Bernhard ] - Extinction
8 commentaires:
voyage immobile dans les traces de la vie
Il arrive un moment,où on aime bien se poser. Tu peux croire un vieux "rouletabille" que j'étais. :*
Superbe !!!
Bonne journée
Bisous
Beau texte.
Les villes, les labyrinthes et les forêts (:=), peur de rien, et la mer qui te prend ou l'inverse.
Beau voyage.
Oh mince de merde, j'écris des gentilleries et elles s'effacent. je disais que superbe et que l'émotion est encore très vive on dirait.
Nous avons ce sang là..
Et aucun envie de cesser ce mouvement là..
Dans mon cap finistère à moi, il est dit :
nous ne sommes pas au bout du monde ..mais au début..
alors il suffit de s'embarquer.. encore .. de toutes les manières possibles..
S'envoler aussi
Mes sourires Marie
Sourires à vous tous mes compagnons de solitude
Je te lis, je te retrouve
Partir c'est réver les yeux ouverts. On s'échappe, on fuit, mais le réveil est toujours dur. Paris, un W.E, te suffit-il
vraiment?
Regarde autour de toi...
La Vie est là, profite!
Madélie
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