dimanche 30 décembre 2007
madame Arthur a le bonheur de vous faire part de la naissance de...
Eh bien voilà: le blog de La Souris Noire est né! Si vous voulez vous y rendre, vous pouvez le trouver dans mes liens. La Souris c'est le nom de scène de Madame Arthur...mmm! Un peu compliqué tout ça! Pour l'instant, ne figure que l'historique du groupe et puis sa raison d'être. Si vous y allez vous pourrez entendre des extraits de ce que nous faisons. Le disque date un peu mais c'est dans cette veine que nous travaillons. Je l'avais déjà écrit dans un article précédent, dans le dernier spectacle, il n'y a qu'une seule chanson de notre composition, les autres sont des reprises de Juliette Gréco, Jacques Brel, Jeanne Moreau? Bernard Joyet... Je ne sais pas encore ce que j'écrirai sur ce blog....certainement nos dates de représentations et quelques brèves de répétitions....
lundi 24 décembre 2007
"Ensemble et c'est tout"
J'aimerai que vous qui passez par ici, vous vous arrêtiez un instant et soyez invités de ce lieu que j'aimerai chaleureux plus spécialement aujourd'hui. Sourions nous les uns aux autres et fêtons ensemble un moment serein et amical. Bonjour à vous tous, trinquons virtuellement les uns aux autres. Aucune croyance, juste un peu d'amitié et l'envie d'être avec vous. Je sais que je suis un peu "fleur bleue" parfois , mais "bah", ça fait du bien!
lundi 17 décembre 2007
soir de répétition
Moment de flottement, la répétition est terminée. La fatigue de la journée aidant, je me sens entraînée de nouveau vers des ratignotacions dont j'ai le secret. Je lève les yeux, et je les vois,ils n'ont pas quittés la pièce pourtant: ils sont tous les trois autour du piano,ils essayent, conseillent, discutent et s'amusent. Ils se tournent brusquement vers moi et me demandent mon avis sur un sujet auquel je n'ai pas fait attention. Je répond d'un grognement indistinct. Je les regarde, tous les trois sont hilares, ils ont leur pipe en bouche et s'amusent comme des gamins. Ce sont les musiciens de mon groupe. Pas envie de morosité: c'est vraiment bien de les avoir là ce soir: nous avons mangé une quiche, bu un bon vin et dégusté un gâteau au chocolat divin. Nous avons trouvé de nouveaux arrangements sur les morceaux que nous jouons et que nous tentons de faire évoluer pour ne pas nous ennuyer et pour dynamiser le spectacle.C'est une belle soirée, une de celle que je goûte à présent comme quelque exceptionnelle. Toutes ces énergies conjointes, tout ce temps donné les uns aux autres,cela ne va pas de soi et mérite d'être apprécié.De plus en plus, je fais attention à tout ces moments et les vis comme précieux. Cette vie courte, fragile m'offre ce qu'elle a de meilleur en ce moment, alors...."cueille, cueille, si tu le fais pas, ce que tu te goures, fillette, fillette, ce que tu te goures...si tu crois petite xa va xa va durer....."
mots d'ados
En promenade dans les rues de la ville avec les ados de la segpa qui regardent les décos de Noël : "Eh M'dame, t'as vu l'nain qui pique la parabole sur l'toit?" ( c'était un Père Noël de déco)
dimanche 9 décembre 2007
écrire pour le plaisir
On y est. Il va falloir que je commence à écrire ce fichu mémoire. Jusque là j'ai toujours réussi à echapper à ce genre d'exercice qui me stresse. je ne sais jamais par où commencer. Il faut que je fasse un plan...Organiser sa pensée et son propos. Je ne suis pas organisée! Et ce n'est pas tout il faut trouver les mots,. Oh non! Pas des mots tout simples mais les mots du pédagolanguage; celui qui fait monter au ciel tout nos pseudo-pédaguo. Je dis ça parcequ'en fait je ne sais pas y faire. J'ai beau me tordre les mains et récriminer , il va falloir que j'y passe. Le sujet (si vous avez des idées de plan , faites les moi parvenir)le voilà: "Oraliser son écrit personnel par le biais de la poésie". C'est pas beau ça? Et en plus c'est moi toute seule qui me suis mis la contrainte...En bref, il faut que je théorise sur la pratique de classe. Ma pratique de classe pour étayer mon mémoire est de faire découvrir la poésie contemporaine a des ados en grande difficulté scolaire. C'est un vaste et difficile projet, je vais être obligé d'avancer doucettement. Mais là pour la fin de semaine on me demande déjà les 10 séances prêtes à être faites. Je suis inquiètes car ça sera forcément bidon. Avec des ados de cette trempe je ne peux qu'avancer au jour le jour en m'appuyant sur leurs réactions. Bien sûr qu'il faut que je sache ce que je veux leur aporter en leur mettant en main des ouvrages de poésie contemporaine , mais de là à prévoir tout ce qui va se passer....Voilà, beaucoup de travail en perspective, mais ce soir, je préfère passer un peu de temps ici et venir vous lire....Je me répète quelqu'un serait-il inspiré par le sujet?
dimanche 2 décembre 2007
vies clandestines
J'aime avec passion écouter l'histoire des gens, leurs mots, leurs hésitations, leurs constructions maladroites....Je n'ai pas de racines connues ,ou tellement inextricables, que je n'ai pu que renoncer à en chercher les origines . Je suis née en Auvergne, rien ne m'y rattache.Mes parents y sont venus pour travailler. Je porte en moi tant de lieux de tant d'aïeux inconnus et oubliés (je viens d'une famille qui ne cultive pas la mémoire).J'ai retrouvé quelques photos de membres de ma famille disparus depuis longtemps, j'ai tenté de reconstruire leur vie, j'ai tenté de les faire vivre encore. Duquel d'entre eux ai -je reçu ces yeux bridés et ce teint qui peut être mat? Y en a t'il un parmi eux qui chantait (je sais que oui depuis peu). Avons nous eu les mêmes errances, les mêmes questionnements? Quelles patries sont en moi entrelacées et mêlées à tout jamais? Il y a quelques temps de cela, je suis allée en Tunisie. J'ai retrouvé le lieu où travaillait mon grand-père (que je n'ai jamais connu et dont on dit que mon fils est le portrait vivant), j'ai photographié la porte, les escaliers menant aux bureaux, les immeubles voisins, les cafés adjascents, j'ai tenté de retrouver la lumière et les visages.J'ai certainement refait les trajets que ma grand-mère faisait en poussant le landau de ma mère. C'était un rêve, mais je sais que maintenant ,je partage à des années d'intervalle les mêmes images. De ces souvenirs inventés, je me construis des origines, une histoire qui m'évite la solitude de la mienne. J'ai envie d'être le maillon conscient de la chaîne de tout ceux qui m'ont amené malgré eux, jusqu'à aujourd'hui. Juste envie d'être la mémoire des vies et des voix disparues.
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«Etre complètement seul ne signifie rien d'autre qu'être complètement fou.»[ Thomas Bernhard ] - Extinction